Abrantes
Bien évidement la
principale curiosité d’Abrantes, le château fort, est fermée à la visite
le lundi. Ce château édifié au 14e siècle pour protéger
Lisbonne ne résista pas à l’invasion de l’armée française en 1807 sous
les ordres de Junot qui fut nommé duc d’Abrantes. Par contre les jardins
l’entourant étaient accessibles avec un petit bassin entouré de fleurs
étranges et d’un cygne, "plus blanc que blanc". Il domine la rive droite
du Tage dans la brume émanant de la terre gelée chauffée par le soleil.
En désespoir de cause je partis à la découverte de la vieille ville au
pied du château en flânant au hasard des ruelles aboutissants à un grand
nombre de placettes agrémentées soit d’un bassin soit d’une sculpture
moderne. Elles sont couvertes de velum pour les étés torrides.
Je bivouaquais sur le parking du château.
Abrantes, clic la photo pour ouvrir la galerie
Vila Nova da Barquinha
Le mardi 05 décembre je
quittais Abrantes dans la brume matinale pour parcourir la vallée du
Tage en visitant le charmant petit village de Constância avec ses
maisons blanches à flanc de colline. Hélas la
pollution des cheminées d’une usine s’ajoutait à la brume ainsi qu’un
bruit de fond lancinant. Plus loin le Castelo de Almourol émergeait
juste à propos de ces brumes pour le visiter après une courte traversée
en bateau. En effet il a été construit en 1171, comme les autres
châteaux forts de cette époque, par le Grand Maître de l’ordre des
Templiers, Gualdim Pais, sur un îlot rocheux au milieu du Tage comme
ligne de défense pendant la Reconquête sur les maures. J’étais le seul
visiteur à attendre le départ de l’embarcation. Je m’arrêtais quelques
kilomètres plus loin pour bivouaquer sur un parking au bord de l’eau.
Constância & Château de Almourol, clic la photo pour ouvrir la galerie
Santarém
Avant le but de la journée
je pris deux photos en passant à Golegã, centre d’élevage de chevaux et
de taureaux, la première le portail manuélin de l’église ainsi qu’un
azulejo équestre. Même en arrivant vers 11h00 à Santarém, la ville était
encore couverte d’un léger brouillard dans la froidure car le soleil
était caché. Avec le plan de la ville collecté à l’office du tourisme je
l’explorais et, je constatais que j’étais le seul touriste ! Bien sûr
les curiosités consistaient en de nombreuses églises dont la plupart
étaient fermées sauf la cathédrale et le musée attenant exposant divers
objets sacrés dont deux statues du 15e siècle, l’une
représentant la Sainte Trinité. En flânant je parcourais des rues
piétonnes très commerçantes décorées pour les festivités de Noël afin
d’attirer le chaland. Je bivouaquais sur un parking.
Golegã & Santarém, clic la photo pour ouvrir la galerie
Caldas da Rainha
Le jeudi 7 décembre je
jetais mon dévolu sur les Bains de la Reine, Caldas da Rainha dont
l’intérêt réside dans l’Igreja de Nossa Senhora do Pópulo avec son
clocher gothique aux fenêtres de style manuélin ainsi qu’au triptyque de
la Crucifixion au-dessus de l’arc de style manuélin. Puis autour du
Parque Dom Carlos I je parcourais les salles de deux musées : Au musée
José Malhoa, m’attardant devant les peintures suggestives de José Malhoa
ainsi que les deux plus connues, "Les promesses" et "L’ultime
interrogatoire du marquis de Pombal". Au musée do Hospital e das Caldas
je remarquais plus particulièrement deux azulejos et une peinture du 17e
siècle de Nossa Senhora do Pópulo. En route vers Óbidos je trouvais un
endroit de bivouac à la sortie de la ville.
Caldas da Rainha, clic la photo pour ouvrir la galerie
Le tracé GPS de la route
de Peniche à Azenhas do Mar
du 2017/12/09 au 2017/12/10
Peniche
Le vendredi 8 décembre à
9h00 le village d’Óbidos était sous la pluie et dans le brouillard, pas
très enthousiasmant pour visiter ce haut lieu touristique. En effet à
partir de 10h00 les cars déversèrent les hordes de touristes abrités
sous leurs parapluies éborgnant sans vergogne les passants. Dès leur
arrivée je fuyais abandonnant ma visite. Le village d’environ 12.000
habitants est entouré de murailles vieilles du 12e siècle
entièrement restaurées. J’eus le temps de voir quelques curiosités, la
rue principale et l’église Santa Maria. Je ne m’aventurais pas sur les
remparts rendus glissant par la pluie et n’offrant qu’un spectacle
bouché par le brouillard. Me frayant un passage en force parmi les
parapluies je retournais à mon véhicule vers 10h30 pour aller bivouaquer
toujours sous la pluie et dans le brouillard au bord de la mer à Peniche
au pied du phare.
Óbidos, clic la photo pour ouvrir la galerie
Mafra
Le samedi 09 décembre par
un temps maussade sans beaucoup de visibilité je longeais l’océan
atlantique à la recherche de beaux paysages pour la photo, que nenni,
rien à voir circuler. Sans le vouloir j’arrivais à Mafra en fin de
matinée, trop tard pour faire des visites. Je trouvais un bivouac sur un
parking dans une zone résidentielle.
Mafra I
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Serenade in front of the Basilica, the palate,
the convent and the crib of the child Jesus |
Mafra II, clic la photo pour ouvrir la galerie
Le Palais-couvent de Mafra
est un bâtiment dont la façade est longue de 220 mètres construit à la
fin du 18e siècle par le roi Jean V. La basilique se détache
par la blancheur de son marbre de Carrare comme les pavillons d’angle.
La visite commence par le palais et le couvent. J’ai particulièrement
retenu l’infirmerie et ses bocaux puis les vastes pièces d’habitation
meublées donnant sur la façade. Au milieu de la galerie de 220 mètres,
la salle de la Bénédiction donnant sur la basilique est en marbre blanc
et rose. A l’opposé de la façade la bibliothèque longue de plus de 80
mètres regroupe environ 40.000 volumes reliés en cuir. Le sol est aussi
en marbre rose. La coupole de la basilique culmine à 70 mètres de
hauteur. Chaque chapelle contient un retable en marbre blanc ciselé en
bas-relief. A la croisée du transept six orgues sont incrustés à
mi-hauteur. Dans le jardin des rapaces attendaient avec avidité leur
proie, des touristes. Je cherchais un bivouac au bord de l’océan
atlantique en route vers Sintra.
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