Vila Nova de Foz Côa
Je souhaitais visiter le
parc archéologique de la vallée du Côa. Que nenni, ah mais oui, les
lundis tout est fermé au Portugal. Excepté l’office du tourisme de V.
N. de Foz Côa qui me renseigna avec gentillesse en français sur la
localisation du musée pour réserver dès le mardi mes visites. Je
bivouaquais sur un parking face aux toilettes, on ne sait jamais !
Vallée du Côa
Le mardi 31 octobre fut
consacré à visiter le parc Archéologique de la Vallée du Côa ainsi que
le musée situé à 3 km de la ville. Le site est inscrit à l'UNESCO,
ici. Je visitais deux sites, le matin le
site de Canada do Inferno où les gravures rupestres étaient très
difficiles à percevoir puis l’après-midi le site de Penascosa près de
Castelo Melhor où les gravures rupestres étaient plus visibles. Enfin
d’après-midi je m’immergeais dans le splendide Musée du Côa, à ne pas
manquer.
Parc Archéologique du Côa, clic la photo pour ouvrir la galerie
Mondim de Basto
Le mercredi 1er
novembre je parcourais sous une lumière rasante le vignoble du porto. Ce
fut un ravissement pour les yeux, un chatoiement de couleurs automnales.
Je ne cessais de m’arrêter pour tenter de photographier ce que je
ressentais, l’émerveillement. A Pinhão, ce fut les azulejos de la gare
décrivant l’activité des vendanges, certes ce n’est pas la gare de
Perpignan dont Salvador Dali s’était épris ! Mais elle est le centre du
vignoble. Puis avant d’établir mon bivouac à Mondim de Basto je
montais à +920 mètres d’altitude pour visiter la Capela Nossa Senhora da
Graça offrant un panorama à 360° sous un ciel devenu brumeux. Ce fut une
grande matinée d’introduction au vin de porto tant apprécié des anglais
dès 17e siècle qui se portèrent acquéreurs de domaines
viticoles au 18e siècle. Le paysage est couvert à près de 80%
de vignobles et le reste cultivable l'est avec des oliviers.
Le Vignoble du porto, clic la photo pour ouvrir la galerie
Guimarães
Le lendemain j’arrivais à Guimarães
sous un léger crachin qui se termina en violente pluie en fin de matinée
m’obligeant à me réfugier dans le camion et à quitter la ville. Le
centre historique est circonscrit dans un périmètre parcourable à pied,
lentement ! Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco,
ici.
Eu égard aux conditions climatiques je sélectionnais les monuments que je
souhaitais voir d’après le Guide Vert sachant que les horaires
d’ouverture sont à partir de 10h00. En attendant je parcourais les rues
pour m’imprégner de l’atmosphère médiévale de la cité du temps des Ducs
de Bragance. Le musée Alberto Sampaio expose des pièces remarquables de
l’art religieux. L’église Saint Francisco retint mon attention par ses
azulejos,
ici,
sa sacristie et la salle capitulaire. J’établis mon bivouac à Lamego sur
le parking d’un Centre Leclerc.
En traversant la ville je m'arrêtais pour prendre une photo du Santuãrio
de Nossa Senhora dos Remédios dont je n'escaladais pas les 617
marches.
Visite du Centro Historico, clic la photo pour ouvrir la galerie
Lamego
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Santuãrio de Nossa Senhora dos Remédios |
Porto
Le vendredi 03 novembre je
quittais Lamego pour parcourir la Ruta do Românico, N 222. Ce ne fut pas
une excellente idée car le ciel était plombé et la pluie intermittente.
La route twiste dans la montagne entre les vignobles du porto en
longeant la rivière Douro. Je mis près de 4h00 pour parcourir les 139 km
sans arrêt photographique sous la pluie. J’arrivais à Porto en début
d’après-midi établissant mon tipi (!) à l’hôtel Ibis pour visiter la
ville inscrite à l'UNESCO,
ici.
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Le samedi 4 novembre je
descendis au rond-point du Ponte da Arrébida pour prendre le bus 902 à
destination de la Casa da Musica puis par le métro pour l’Estãçao de São
Bento où je pris des photos de la salle des Pas-Perdus couvertes
d’azulejos contant l’histoire du pays. Hélas en sortant de la gare mon
appareil Nikon D800 fit pschitt, façon de parler, car les deux batteries
étaient vides. Depuis mon départ de la Villa Thébaïde j’avais donc pris
deux fois 400 photos, sans penser à les recharger. Bien sûr je n’avais
pas pris le compact Sony. Mais j’avais mon smartphone Nokia Lumia 830,
sous Windows phone, dont je ne m’étais jamais servi de la fonction photo,
ce fut une grande première. Malgré tout j’abrégeais mes visites pour me
concentrer sur la rive gauche du rio Douro où se trouvent les chais du
Porto. Je pris une réservation pour les chais Ferreira, les plus
réputés. La visite était programmée en français à 14h30 pour une durée
de 40 minutes avec une dégustation. Je baguenaudais sur les quais en
attendant l’heure de la visite. Puis vers 15h30 je retournais à l’hôtel
par les quais avec une grimpette raide pour l’atteindre sur la colline en
quarante minutes de marche à pied. Certes ce fut une journée écourtée
par mon imprévoyance, "a idade" (the age) !
Visite Porto-1, clic la photo pour ouvrir la galerie
Le dimanche 5 novembre fut
une belle journée sous un chaud soleil de 18°C. Je parcourais le Vieux
Port puis le Centre Romantique de Porto. Mais très vite j’atteignais mes
limites tant physiques eu égard à la géographie de la ville, montées et
descentes de rues pavées et d’escaliers, qu’intellectuelles par la
saturation d’églises baroques dorées sur tranches de boiseries et
d’imageries contant la genèse de la religion catholique. Dans
l’après-midi je me réfugiais au Museu Nacional Soares dos Reis pour me
changer les idées en admirant sculptures et peintures anciennes et
modernes dont la très belle sculpture de marbre blanc de Soares dos Reis
intitulée "O Desterrado" (Le Banni), hélas sur fond blanc. Le retour à
l’hôtel fut long et pénible par la faible fréquence des transports en
commun.
Visite Porto-2, clic la photo pour ouvrir la galerie
Le lundi 6 novembre je
voulus voir la mer avant de quitter Porto. En passant à la Praça de
Albuquerque je pris subrepticement une photo de la Casa da Musica en
stationnement interdit. Puis par l’avenida da Boavista j’atteignis la
mer où je regardais une étrange sculpture "She changes" réalisée par Janet
Echelman. Le front de mer est parcouru par une longue promenade sans
stationnement sauf près des deux forts contrôlant l’accès au Rio Douro,
le Castelo do Queijo, fort São Francisco Xavier et, le Castelo São João
da Foz do Douro. En début d’après-midi j’établis mon bivouac au pied de
la colline de l’Ibis Hôtel sur le quai du Rio Douro dans un grand
parking essentiellemnt occupé par des camping-cars portugais car il
n’est nullement référencé.
Visite Porto-3, clic la photo pour ouvrir la galerie
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Casa da Musica |
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Bivouac on Rio Douro quay close to Ponte da Arrábida |