Iceland

Landeyjahöfn

Lundi 09 août commença par une grasse-matinée jusqu’à 7:00 puis un long coup-d’œil de révision du camion avant de lever le bivouac vers 11:30 pour me diriger calmement vers Landeyjahöfn à 30 km, port du ferry pour Vestmannaeyjar, où j’embarquerai demain matin à 8:15 pour quarante minutes de traversée et pour deux jours de visite de cette petite île gravement endommagée par une violente éruption volcanique en 1973. Je bivouaquais sur l’immense parking en bord de mer.

To cross deep river	The ferry to Vestmannaeyjar

Heimaey-Island-1

Mardi 10 août, jour de mon 81^ème anniversaire, j’embarquais donc peu avant huit heures sur le ferry pour Heimaey de l’archipel Vestmannaeyjar, dont le Lonely-Planet affiche 4500 habitants. L’étendu de la ville et les nombreux pavillons attestent d’une population plus importante. La configuration géographique et géologique est résolument volcanique ; je rappelle que l’île est située sur la faille des deux plaques tectoniques de l’Amérique du Nord et de l’Eurasie. La récente émergence en 1963/67 de l’île de Surtsey lors d’une éruption volcanique sous-marine en atteste. Je pris mes repères en circulant en ville après le débarquement du ferry. Puis j’allais à la découverte de l’île d’environ 8 km de longueur jusqu’à la pointe sud, Stórhöfði. J’approchais le volcan, Eldfell, qui causa le désastre lors de son éruption volcanique en 1973. Je stationnais au pied de la Croix, en témoignage, en regardant d’un air dubitatif le piste qui monte au sommet, ce n’est plus pour moi, de plus un vent violent balayait la terre, voir la photo. J’avais repéré lors de mon périple vers la pointe sud une aire de bivouac, wild camp, je m’y dirigeais vers 13:00. Le soleil se manifesta à partir de 11:00.

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Skansinn

Heimaey-Island-2

Mercredi 11 août journée de farniente avec la visite du musée Eldheimar consacré à l’éruption du volcan Eldfell. Le bâtiment est construit autour d’une maison qui a été excavée de la lave. Des panneaux interprétatifs retracent le drame qui se produisit le 23 janvier 1973 à 1:45. Plus de 400 maisons furent ensevelies sous la lave. La ville est dénommée la Pompéi du nord. Je passais une bonne partie de l’après-midi aux Hot-pots avant d’aller au Slippurinn eatery puis retourner au bivouac de Breidibakki.

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Eldheimar museum, 1973 eruption

Þorsmörk

Jeudi 12 août je pris le ferry à 14:30 pour l’Islande. Je visitais la cascade Seljalandsfoss de 60 mètres de haut, un chemin permet de l’approcher, trop de monde pour faire cette petite randonnée. Je décidais de suivre la f249 jusqu’à Þorsmörk en franchissant plusieurs gués. Le long de la route j’observais les véhicules 4x4 que je croissais pour vérifier leur capacité de franchissement. Ainsi de proche en proche j’arrivais à Þorsmörk vers 17:40. Bien sûr les paysages sont somptueux, mais le franchissement des gués retint plus mon attention. La vidéo donne un exemple de rivière, hélas la fin est tronquée par une erreur de manipulation lors de sa confection, bien évidemment j’arrivais de l’autre côté. Je bivouaquais face au village près de la passerelle piétonnière.

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Seljalandsfoss

Crossing a river road F249

Klifandi river-rest-area

Vendredi 13 (!) août dès 9:00, je quittais le bivouac de Þorsmörk pour faire le chemin inverse de la veille en franchissant les mêmes gués sans appréhension. Sur la route R1 je visitais la cascade Skogafoss haute de 62 mètres, mais je ne montais pas les escaliers menant à la plateforme d’observation, trop pentu et trop de marches à monter puis à descendre. La route R1 parcourt une plaine très cultivée d’herbe à mouton, en conséquence la recherche d’un bivouac, wild camp, est aléatoire. Je bivouaquais au bout d’une aire repos, sur un terrain vague, près de la rivière.

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Skogafoss

Klifandi river-rest-area

Samedi 14 août je visitais les curiosités alentours. Dyrhólaey est un plateau rocailleux avec des arches taillées par l’érosion de la mer, du vent ainsi que des alternances climatiques depuis des millions d’années. Mais le point d’orgue est la dernière colonie de puffins avant leur migration à partir du 15 août. J’adore ce petit oiseau qui a des attitudes charmantes, je me régale à les traquer. Plus loin Reynisfjara Beach de sable noir atteste son origine volcanique ainsi que ses colonnes de basalte où malheureusement des individus au QI basique font les pitres sur les colonnes pour des selfies, la bêtise humaine à tout âge n’a pas de limites. J’ai fait preuve d’une grande patience pour prendre une photo, mal cadrée, sans pitre. Je fis un saut à Vik pour de l’approvisionnement avant de retourner au bivouac de la klifandi river.

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Reynisfjara Beach, basalt columns

Vik

Dimanche 15 août je restais jusqu’en début d’après-midi pour préparer le trajet des jours prochains. J’allais jusqu’à Vik pour laver le camion et faire le plein de gazole. Je visitais la Vikurkirkja et j’eus le privilège d’assister à une répétition de chants liturgiques. Je bivouaquais sur un parking.

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Vikurkirkja